mardi 18 août 2015

Filière viande : « J’ai été menacé de mort et traité d’antisémite » SYLV...


La filière viande : les circuits de distribution


Données définitives 2014 des filières animales (viandes et lait)



Le "Bilan statistique 2014" sur les filières animales, viandes et lait, vient de paraître. Les données statistiques de 2008 à 2014 de chaque filière (bovins, veaux, ovins, porcins, volailles, oeufs, foie gras, lapin, équins, lait de vache, lait de brebis, lait de chèvre) sont rassemblées dans cette publication.
Les données annuelles de cheptel, production, consommation, prix et commerce sont présentées dans plusieurs tableaux et graphiques. Les statistiques françaises, européennes et mondiales sont détaillées pour chacune des filières.

2015 - Viandes rouges - FranceAgriMer

mardi 11 août 2015

Articles

 

 



 

Agriculture et espaces ruraux


Agriculture et espaces ruraux


 

Avec près de la moitié de sa surface consacrée à l'agriculture, l'Île-de-de-France n'est pas qu'une succession de territoires urbanisés.


 




Derrière les pavés, la verdure. Cette image illustre bien la physionomie de l’Île-de-France, qui abrite à la fois l’une des agglomérations les plus denses au monde ainsi que 569.000 hectares de terres cultivées (soit près de 48% de la surface de la région). Environ 5.000 exploitations sont réparties sur le sol francilien tandis que le secteur agricole représente 12.000 emplois et 1 milliard d’euros de chiffre d’affaires. 

Un défi : lutter contre l’urbanisation


Des chiffres qui ne doivent pas faire oublier les défis majeurs que l’agriculture francilienne doit relever, en particulier s’agissant de la juxtaposition des terres agricoles et de la ville. Car si c’est un atout d’avoir à proximité immédiate un bassin de 12 millions de consommateurs, cela pose également un certain nombre de contraintes. Pour contrer les effets d’une trop forte urbanisation, le Schéma directeur de la Région Île-de-France (Sdrif), adopté en 2012 et qui définit les grandes politiques publiques pour les 20 prochaines années, prévoit de rendre inconstructibles 400 ha de terrains par an au profit de l’agriculture. Cette préservation des zones rurales vise notamment à maintenir une agriculture de proximité alors que, à l’heure actuelle, 91% de la nourriture consommée en Île-de-France est importée. Le but est de parvenir à un rééquilibrage.

 
Photo : marais de Stors © Alain Le Bacquer/Picturetank


Des zones naturelles protégées


Outre les terres agricoles, de nombreuses zones naturelles protégées parsèment le territoire francilien, à commencer par les parcs naturels régionaux.  Ils sont au nombre de quatre à l’heure actuelle : la Haute vallée de Chevreuse (château de la Madeleine, Bullion...), le Gâtinais français (Fontainebleau, Barbizon, Étampes...), l’Oise-Pays de France (forêt de Chantilly, abbaye de Royaumont...) et le Vexin français (Auvers-sur-Oise, La Roche-Guyon, château de Villarceaux...). L’Île-de-France abrite également 35 sites Natura 2000, label dont la vocation est de veiller au maintien de la biodiversité. Figurent entre autres dans cette liste la forêt de Rambouillet, les boucles de la Marne, le massif de Fontainebleau et la haute vallée de l’Essonne. Enfin, la région compte une dizaine de réserves naturelles comme le marais de Stors dans le Val-d’Oise, les îles de Chelles en Seine-et-Marne et le bassin de la Bièvre, à cheval entre les Hauts-de-Seine et l’Essonne. 


 

La Région Île-de-France face aux défis de l’environnement