L'agriculture en Île-de-France
mardi 18 août 2015
Données définitives 2014 des filières animales (viandes et lait)
Le "Bilan statistique 2014" sur les filières animales, viandes et lait, vient de paraître. Les données statistiques de 2008 à 2014 de chaque filière (bovins, veaux, ovins, porcins, volailles, oeufs, foie gras, lapin, équins, lait de vache, lait de brebis, lait de chèvre) sont rassemblées dans cette publication.
Les données annuelles de cheptel, production, consommation, prix et commerce sont présentées dans plusieurs tableaux et graphiques. Les statistiques françaises, européennes et mondiales sont détaillées pour chacune des filières.
2015 - Viandes rouges - FranceAgriMer
samedi 15 août 2015
mardi 11 août 2015
Articles
82% des Franciliens prêts àconsommer moins et mieux
Relancer l’élevage et l’agriculture en Ile-De-France, pour une région plusprospère et plus humaine
L'AEV et "Terre de Liens" s'unissent pour l'agriculture francilienne
Redynamiser l’agriculture
La carte de France des projets de fermes-usines
Deux Français sur trois opposés aux fermes-usines
Pinatel: «Ce n'est pas l'action de la Confédération paysanne, mais la ferme-usine qui est illégale»
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Prix de la viande bovine : 16 abattoirs bloqués par les éleveurs
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Agriculture et espaces ruraux
Agriculture et espaces ruraux
Avec près de la moitié de sa surface consacrée à
l'agriculture, l'Île-de-de-France n'est pas qu'une succession de territoires
urbanisés.
Derrière les
pavés, la verdure. Cette image illustre bien la physionomie de l’Île-de-France,
qui abrite à la fois l’une des agglomérations les plus denses au monde ainsi
que 569.000 hectares de terres cultivées (soit près de 48% de la surface de la
région). Environ 5.000 exploitations sont réparties sur le sol francilien
tandis que le secteur agricole représente 12.000 emplois et 1 milliard d’euros
de chiffre d’affaires.
Un défi : lutter contre l’urbanisation
Des chiffres
qui ne doivent pas faire oublier les défis majeurs que l’agriculture
francilienne doit relever, en particulier s’agissant de la juxtaposition des
terres agricoles et de la ville. Car si c’est un atout d’avoir à proximité
immédiate un bassin de 12 millions de consommateurs, cela pose également un
certain nombre de contraintes. Pour contrer les effets d’une trop forte
urbanisation, le Schéma directeur de la Région Île-de-France (Sdrif), adopté en
2012 et qui définit les grandes politiques publiques pour les 20 prochaines
années, prévoit de rendre inconstructibles 400 ha de terrains par an au profit
de l’agriculture. Cette préservation des zones rurales vise notamment à
maintenir une agriculture de proximité alors que, à l’heure actuelle, 91% de la
nourriture consommée en Île-de-France est importée. Le but est de parvenir à un
rééquilibrage.
Photo :
marais de Stors © Alain Le Bacquer/Picturetank
Des zones naturelles protégées
Outre les
terres agricoles, de nombreuses zones naturelles protégées parsèment le
territoire francilien, à commencer par les parcs naturels régionaux. Ils
sont au nombre de quatre à l’heure actuelle : la
Haute vallée de Chevreuse (château de la Madeleine, Bullion...), le Gâtinais
français (Fontainebleau, Barbizon, Étampes...), l’Oise-Pays de France
(forêt de Chantilly, abbaye de Royaumont...) et le Vexin français
(Auvers-sur-Oise, La Roche-Guyon, château de Villarceaux...). L’Île-de-France
abrite également 35 sites Natura 2000, label dont la vocation est de veiller au
maintien de la biodiversité. Figurent entre autres dans cette liste la forêt de
Rambouillet, les boucles de la Marne, le massif de Fontainebleau et la haute
vallée de l’Essonne. Enfin, la région compte une dizaine de réserves naturelles
comme le marais de Stors dans le Val-d’Oise, les îles de Chelles en Seine-et-Marne et le bassin de la Bièvre, à cheval entre les Hauts-de-Seine et
l’Essonne.
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