Agriculture et espaces ruraux
Avec près de la moitié de sa surface consacrée à
l'agriculture, l'Île-de-de-France n'est pas qu'une succession de territoires
urbanisés.
Derrière les
pavés, la verdure. Cette image illustre bien la physionomie de l’Île-de-France,
qui abrite à la fois l’une des agglomérations les plus denses au monde ainsi
que 569.000 hectares de terres cultivées (soit près de 48% de la surface de la
région). Environ 5.000 exploitations sont réparties sur le sol francilien
tandis que le secteur agricole représente 12.000 emplois et 1 milliard d’euros
de chiffre d’affaires.
Un défi : lutter contre l’urbanisation
Des chiffres
qui ne doivent pas faire oublier les défis majeurs que l’agriculture
francilienne doit relever, en particulier s’agissant de la juxtaposition des
terres agricoles et de la ville. Car si c’est un atout d’avoir à proximité
immédiate un bassin de 12 millions de consommateurs, cela pose également un
certain nombre de contraintes. Pour contrer les effets d’une trop forte
urbanisation, le Schéma directeur de la Région Île-de-France (Sdrif), adopté en
2012 et qui définit les grandes politiques publiques pour les 20 prochaines
années, prévoit de rendre inconstructibles 400 ha de terrains par an au profit
de l’agriculture. Cette préservation des zones rurales vise notamment à
maintenir une agriculture de proximité alors que, à l’heure actuelle, 91% de la
nourriture consommée en Île-de-France est importée. Le but est de parvenir à un
rééquilibrage.
Photo :
marais de Stors © Alain Le Bacquer/Picturetank
Des zones naturelles protégées
Outre les
terres agricoles, de nombreuses zones naturelles protégées parsèment le
territoire francilien, à commencer par les parcs naturels régionaux. Ils
sont au nombre de quatre à l’heure actuelle : la
Haute vallée de Chevreuse (château de la Madeleine, Bullion...), le Gâtinais
français (Fontainebleau, Barbizon, Étampes...), l’Oise-Pays de France
(forêt de Chantilly, abbaye de Royaumont...) et le Vexin français
(Auvers-sur-Oise, La Roche-Guyon, château de Villarceaux...). L’Île-de-France
abrite également 35 sites Natura 2000, label dont la vocation est de veiller au
maintien de la biodiversité. Figurent entre autres dans cette liste la forêt de
Rambouillet, les boucles de la Marne, le massif de Fontainebleau et la haute
vallée de l’Essonne. Enfin, la région compte une dizaine de réserves naturelles
comme le marais de Stors dans le Val-d’Oise, les îles de Chelles en Seine-et-Marne et le bassin de la Bièvre, à cheval entre les Hauts-de-Seine et
l’Essonne.
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